Depuis le 1er janvier 2016, tous les employeurs doivent proposer à leurs salariés une mutuelle collective, à adhésion obligatoire, financée à 50 %, comprenant certaines garanties minimales.
Cette nouvelle obligation traduit-elle un avantage ou un désavantage social ? Le bilan tiré par Caroline Diard, enseignant-chercheur à l’EM Normandie, est clair.
Le caractère obligatoire du dispositif semble avoir transformé l’avantage en contrainte. « Il ne sera désormais plus possible de promouvoir la complémentaire santé comme un avantage propre à l’entreprise. […] « Il serait donc intéressant de repenser le système de rémunération et de recentrer les avantages proposés aux salariés autour de l’épargne salariale ou de l’épargne retraite. »
Même en période de crise, attirer les talents reste un défi majeur pour l’entreprise. Il est donc important de réfléchir à une politique de rémunération raisonnée.
Retrouvez l’article dans son intégralité sur The Conversation