Thomas de Salivet de Fouchecour (promotion 2020) est un jeune humoriste, adepte du stand-up. un art oratoire exigeant, mobilisant différentes formes d’intelligences.
Le talent oratoire de Thomas s’est révélé en mars 2018, lors de sa première participation au Campus Comedy Tour.
Un concours national interétablissements organisé conjointement par de grandes écoles de commerce et des universités. « À l’époque, j’étais étudiant en 3e année, nous dit-il, et totalement novice dans l’art du stand-up, même si l’envie de monter sur scène m’émoustillait depuis longtemps ! »
Exaltante à tous points de vue, l’expérience le pousse à récidiver l’année suivante. « Je me suis présenté une seconde fois, et cette fois-ci, j’ai eu la chance d’être sélectionné pour la finale qui s’est déroulée à Paris, à La Cigale, devant plus de 1 000 personnes. »
Ce concours a été le point de départ d’une série d’opportunités décisives : « Ma rencontre avec l’humoriste Harold Barbé m’a notamment permis d’accéder à plusieurs scènes ouvertes dans des cafés-théâtres normands et parisiens, précise-t-il, et ces premiers pas sur scène m’ont surtout donné envie de développer ma pratique, parallèlement à mon parcours à l’EM Normandie. »
L’art du stand-up, ou la combinaison des intelligences spatiale, linguistique, interpersonnelle…
Littéralement, le stand-up est une forme d’humour qui consiste à faire rire « debout » ! Une technique singulière dans le champ des pratiques scéniques, puisque celui qui est seul au plateau se doit d’occuper l’espace vide qui l’entoure ! Un exercice complexe, nécessitant une pleine conscience de son propre corps pour concentrer sur soi, en permanence, l’attention du public. « Dans le travail de mise en scène, nous dit Thomas, j’apprends à occuper le plateau, à maîtriser ma gestuelle et mes mouvements avec une très grande précision. »
Derrière une impression de totale improvisation, cet art oratoire fait également appel à d’autres types d’intelligences : linguistique, bien sûr, mais surtout intrapersonnelle. « Écrire un texte, confie Thomas, demande un véritable travail d’introspection, et chaque fois que je monte sur scène, c’est une totale mise à nu ! »
Exigeant, intense intérieurement, le stand-up requiert, enfin, de grandes qualités d’écoute. « Quand je suis sur scène, je m’adapte en continu au public, et je rebondis sur les réactions des spectateurs pour créer avec eux une vraie connivence et toujours plus d’interactivité », ajoute-t-il. Une intelligence interpersonnelle qu’il compte bien mettre à profit dans son parcours professionnel.
Pitcher en entreprise ou sur les planches ?
À l’issue de son Master 2, sur le campus de Paris, Thomas aimerait pouvoir allier sa passion du stand-up et son futur projet professionnel. « Si cette activité me permet de vivre, je poursuivrai dans cette voie et suis pleinement conscient du chemin qu’il me reste encore à parcourir. Aujourd’hui, jouer est un véritable plaisir, et chaque rencontre me fait avancer », conclut-il.
Si vous souhaitez découvrir l’art du stand-up, Thomas a monté son propre plateau d’humour hebdomadaire avec d’autres artistes : Le Mardi Comedy, au café-théâtre O’Friendly, dans le 9e arrondissement parisien.
Il ne vous reste plus qu’à suivre Thomas sur sa page Instagram pour découvrir son actualité : @defouch__
Propos recueillis par Alexandra Caroni-Scaccia (promotion 2007)