Pour accompagner les startups dans la mondialisation, les territoires se sont mis en « ordre de bataille » depuis de quelques années. De nombreux dispositifs ont été développés sous de multiples formes (accélérateurs, incubateurs, pépinières d’entreprises, club open innovation, etc.).
En 2014, le ministère de l’Économie et des Finances lance la « French Tech ». Ce label a pour but de mobiliser les écosystèmes métropolitains pour faire émerger des startups à succès, susceptibles de générer du développement économique et de l’emploi. Son objectif principal est d’améliorer la visibilité internationale des jeunes entreprises françaises qui souhaitent conquérir le marché mondial, en jouant collectif et en réduisant les difficultés évidentes telles que des ressources limitées, le manque de masse critique, l’expertise internationale, etc. Il rassemble sous une même entité les startups françaises, l’écosystème des grands groupes et les acteurs publics, selon une logique collective initiée par l’État.
Avec la French Tech, l’idée est donc de créer une culture commune et de « chasser en meute » à l’international tout en n’excluant pas pour autant, à d’autres niveaux, d’être en concurrence sur les marchés. La combinaison de la coopération et de la concurrence permet aux entreprises de produire une qualité supérieure à un prix inférieur, et donc de gagner en compétitivité.
Malgré tout, Sébastien Bourdin et Fabien Nadou – enseignants-chercheurs à l’EM Normandie, relèvent une certaine fragilité dans la démarche : l’inégalité des territoires en termes de moyens humains et financiers. Découvrez l’article dans son intégralité sur The Conversation