L’année 2016 aura été marquée entre autres choses par le Brexit. Après une trentaine d’années de relations tumultueuses, la Grande-Bretagne décide par voie de référendum de quitter l’Union européenne. Tandis qu’en France, on en disserte toujours, les Anglais ont pris acte ; ils sont déjà dans l’après, le post-Brexit.
Ce Brexit peut sonner comme un cataclysme, mais les Anglais y voient évidemment le verre plein et donc les opportunités. Partenaires privilégiés de l’Union, ils vont le rester, tout comme ils restent le centre de l’Empire. En fait, c’est certainement cette position d’intermédiaire, ou pour mieux dire d’interface que compte jouer cette perfide Albion, entre avantages d’être en dehors et avantage d’être le plus proche des non-membres, à l’instar de la Suisse.
Un rapport rédigé par le parlementaire Rishi Sunak illustre bien cet état d’esprit. Le membre du parlement y convoque Theresa May à créer des zones franches portuaires pour développer le commerce. De telles zones dans les grands ports du royaume attireraient investisseurs et industries créatrices d’emplois.
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