Saviez-vous que la célèbre Université d’Harvard n’a ouvert ses portes aux femmes qu’en 1977 ? Que Drew Faust a été nommée la première femme présidente d’Harvard en 2007 ? Que six clubs sur huit d’Harvard n’ouvrent aujourd’hui pas leurs portes aux femmes ? Les inégalités persistent, Harvard reste un lieu hautement masculin.
Et si nous nous intéressions de plus près à la condition des femmes aux États-Unis. Les femmes de la première puissance économique mondiale sont-elles mieux loties que leurs homologues françaises ? Il peut sembler inadéquat de comparer les données de deux pays si différents, si éloignés en termes d’histoire, de système de protection sociale, d’attentes vis-à-vis de l’état, d’approche de la liberté et de l’égalité, si ce n’est de retirer de ce contraste avec le pays inventeur de la discrimination positive, quelques éléments inspirants et susceptibles de faire avancer la question de l’égalité femmes-hommes dans un pays où les évolutions restent lentes.
Découvrez la nouvelle tribune signée Sabrina Tanquerel, enseignant-chercheur à l’EM Normandie, sur The Conversation