Le sujet de la digitalisation événementielle a déjà 20 ans. Paradoxalement, l’avènement du digital n’a pas sonné le glas des événements physiques. Bien au contraire, les festivals, compétitions sportives, congrès scientifiques, salons professionnels et événements d’entreprise n’ont jamais été aussi nombreux ni rassemblés autant de publics ! De fait, live et digital ne sont pas antinomiques mais complémentaires. Fusionner ces deux outils de partage et de créativité, c’est embarquer les participants dans des expériences collectives puissantes. C’est aussi créer un nouveau métier : le concepteur de rencontres capables de transformer durablement l’humain et la société !
Digitalisation événementielle : les événements virtualisés n’ont jamais convaincu
Il existe mille et une façons de digitaliser un événement. Au début des années 2000, puis pendant la crise Covid, ont été expérimentés des salons et congrès dits « virtuels », tentant de reproduire sur une plateforme numérique la mise en scène physique d’origine. Etait-ce ma mort de la digitalisation événementielle ? Si ces événements n’ont guère été reconduits, c’est qu’au-delà de leur viabilité économique encore à l’épreuve, leur esthétique encore à améliorer et l’expérience utilisateur encore à fluidifier, ils n’ont pas atteint la puissance de la rencontre physique des publics et avec elle le partage d’émotions, de confiance et d’idées, la créativité collective, l’expérimentation de solutions ou encore la découverte par la rencontre inattendue (phénomène de sérendipité).
Consultez l’intégralité de la tribune ici
Par Vincent Larquet, Enseignant-chercheur, Département Stratégie et Entrepreneuriat EM Normandie