Si les tunisiens sont parvenus à renverser en 4 semaines le gouvernement Bel Ali, ils peinent à panser les blessures d’un pays pillé pendant 23 ans.
À l’aube de leur révolution, ils se sont réveillés avec un système économique fragilisé par les dettes, affaibli par la corruption et en proie à une économie vacillante, fondée sur l’un des secteurs les plus volatiles : le tourisme. Aujourd’hui les banques constituent à elles seules près de 50 % de la capitalisation du marché financier, une dominance qui pousse la Banque centrale de Tunisie à examiner un ensemble de projets de lois libéralisant davantage le compte capital. La mise ne place d’une gourvernance permettrait-elle de stimuler les investissements ?
Décentralisation : le « pacte girondin » de Macron sera-t-il à la hauteur ?
Une tribune publiée sur Les Échos. L’accélération de la décentralisation prévue dans le cadre de la possible réforme des institutions par Emmanuel Macron va-t-elle réellement réduire la défiance démocratique et rapprocher le citoyen de l’élu ? s’interroge Sébastien Bourdin. Le « pacte girondin » du candidat Macron en 2017 visait à renforcer la décentralisation en […]
Existe-t-il un lien entre victoire sportive et relance de l’économie ?
Y a-t-il une corrélation entre la victoire à un événement sportif mondial (ici la coupe du monde de football 2022) et relance économique ? La victoire d’un pays à une compétition sportive mondiale suffit-elle à relancer son économie ? Stéphane Uzan, responsable de la filière Sport à l’ESG Sport L’analogie entre victoire finale à une […]
Alimentation locale : quel sera l’impact des crises géopolitiques et climatiques ?
Le locavorisme a fait croire à nombre d’acteurs des systèmes alimentaires locaux que les citoyens allaient s’extraire dans un avenir proche d’un système agro-industriel globalisé, à la fois trop dépendant des cours des matières premières sur les marchés mondiaux, vulnérables aux processus spéculatifs et surtout inaptes à proposer des produits de qualité.