Chief Happiness Officer : quelles contributions au bien-être en entreprise ?

Photo : Chief Happiness Officer : quelles contributions au bien-être en entreprise ?

L’intérêt et la controverse suscités par l’émergence de la fonction de Chief Happiness Officer (CHO) posent la question de sa contribution effective au bien-être au travail. Le CHO incarne-t-il une fonction « gadget » ou constitue-t-il une réelle avancée dans le développement du bien-être en entreprise ?

Pour répondre à cette question, nous nous sommes appuyés sur la littérature consacrée au bien-être au travail et sur une étude qualitative menée auprès de CHO ou apparentés. Nous montrons que si le recrutement de CHO s’inscrit dans une logique de contribution au bien-être hédonique et de recherche de transversalité, il relève assez peu d’une logique de bien-être eudémonique.

Nos résultats montrent également que le CHO peut être recruté dans une perspective utilitariste, ce qui peut compromettre sa contribution au bien-être sur le long terme. La contribution du CHO au bien-être est donc partielle et doit être complétée par d’autres dispositifs ou d’autres fonctions.

Découvrir l’étude de Sabrina Tanquerel et de Roland Condor.

Auteur(s)
  • Photo :

    Sabrina Tanquerel Professeur assistant en gestion des ressources humaines et développement personnel
  • Photo :

    Roland Condor Titulaire de la chaire MEA - Professeur associé en entrepreneuriat

Photo : Pourquoi l’IA fabrique du vide plus vite que nous 

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