Filmer les lieux publics et l’enceinte des entreprises soulève de nombreux débats. Si certains invoquent, à l’instar de la Ligue des droits de l’homme, l’atteinte à la liberté individuelle, d’autres y voient au contraire un instrument de protection rassurant et nécessaire.
L’évolution du vocable utilisé abonde d’ailleurs dans cette deuxième direction : le terme de vidéo-protection remplace désormais celui de vidéo-surveillance afin de gommer l’image liberticide et de favoriser son acceptation par l’opinion publique. Si l’on peut imaginer que les évènements tragiques de Nice puissent favoriser l’acceptation d’un tel dispositif sur la voie publique, l’utilisation dans l’enceinte de l’entreprise scinde véritablement l’opinion. Pourquoi cette dichotomie persiste-t-elle ? Quels sont les freins à ces mesures dites de protection ? Existe-t-il des facteurs clés d’acceptation ?
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