Les enjeux éthiques de la face cachée des pratiques commerciales en affaires internationales

Photo : Les enjeux éthiques de la face cachée des pratiques commerciales en affaires internationales

Ce document explore les défis éthiques liés aux pratiques commerciales négatives dans le domaine du commerce international (CI). Les principales constatations et conclusions peuvent être résumées comme suit :

Principales conclusions

I- Quatre thèmes clés: le document identifie quatre domaines critiques de préoccupation concernant les pratiques commerciales négatives dans le domaine des affaires internationales :

  1. Considérations éthiques : il examine des questions telles que les préoccupations en matière de protection de la vie privée, l’utilisation abusive du big data, le biais de l’IA et le rôle de la transformation numérique dans l’élaboration de ces dilemmes éthiques.
  2. Questions relatives au traitement des données : les défis comprennent la gestion éthique de grandes quantités de données, la prévention des biais algorithmiques et les risques posés par un traitement inadéquat des données.
  3. Considérations juridiques : l’étude souligne l’impact des différents cadres juridiques (par exemple, GDPR, réglementations sur l’IA) sur la gestion de la confidentialité des données et la nécessité d’une conformité internationale.
  4. Éventualités managériales : l’étude examine l’importance de la transparence et de la responsabilité dans les actions managériales, en particulier lorsqu’il s’agit de l’IA et du big data sur différents marchés.

II- Pratiques du côté obscur: le document examine des exemples de pratiques commerciales contraires à l’éthique, telles que la fraude, l’IA trompeuse, la manipulation des médias sociaux et les scandales d’entreprise comme le Dieselgate de Volkswagen. Il souligne le rôle de l’asymétrie de l’information et du manque de transparence dans ces scénarios.

III- Impact technologique: l’étude met en évidence les risques associés aux technologies émergentes, telles que l’IA et l’analyse des big data. En effet, celles-ci amplifient les pratiques contraires à l’éthique en raison de problèmes tels que la partialité des données, les menaces pour la cybersécurité et les dilemmes éthiques liés à la prise de décision automatisée.

IV- Nécessité d’une analyse automatisée du contenu (AAC) : l’étude suggère d’utiliser des méthodes d’AAC pour analyser de vastes ensembles de données non structurées afin de mieux comprendre les pratiques contraires à l’éthique au sein du CI et plaide en faveur d’outils plus sophistiqués pour comprendre les schémas dans le contenu numérique.

Conclusions

  • La recherche appelle à une approche pluridisciplinaire pour aborder le côté obscur des pratiques commerciales dans le CI, en impliquant l’éthique, le droit, la technologie et les stratégies de gestion.
  • La compréhension des mécanismes sous-jacents de ces pratiques contraires à l’éthique, en particulier dans leurs contextes internationaux et inter-marchés, souffre d’un manque de connaissances important.
  • L’étude propose un programme de recherche axé sur l’amélioration de la transparence, de l’éthique de l’IA, de la conformité juridique et des normes de traitement des données afin d’atténuer les risques associés aux pratiques contraires à l’éthique.
  • Elle souligne l’importance d’élaborer des lignes directrices et des politiques éthiques pour gérer de manière responsable l’IA et les stratégies commerciales fondées sur les données, dans le but de protéger la vie privée des consommateurs et de garantir des pratiques équitables sur les marchés mondiaux.

Dans cet article, l’accent est mis sur les implications éthiques, juridiques et technologiques de la face cachée des pratiques commerciales dans le contexte international, ainsi que sur les recommandations concernant les orientations futures de la recherche.

| Cliquez ici pour lire l’article | L’éthique des affaires, l’environnement et la responsabilité, 2024.

Auteurs : Nebojsa S.DAVCIK (EM Normandie Business School, METIS LAB, Oxford, UK) – Piyush SHARMA (Curtin Business School, Curtin University, Bentley, Western Australia, Australia) – Stefan MARKOVIC (NÉOMA Business School, Reims, France)

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